ungendarmeautchad
SOIXANTE ET ONZIEME JOUR
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| Hop, c'est parti pour les pizzas |
Le téléphone sonne.... CONFIDENTIEL DEFENSE.... Fin de l'exercice. Nous pouvons ranger nos armes, nos casques, nos gilets pare-balles. Comme on se sent léger tout à coup.
A midi, Jean-Marc et moi sommes invités à partager le barbecue d'une section de la PROTERRE, avec d'autres je précise. Salade de riz, côtes de porc et saucisses, beignets au désert. Je les quitte assez tôt pour téléphoner chez moi, cirer mes rangers et préparer mon treillis de défilé car cette après-midi, après la sieste quand même, cérémonie de prise d'armes en l'honneur des 25 ans de l'Opération EPERVIER. J'ai juste le temps de dormir une petite demi-heure.
Jean-Marc ronchonne, il ne veut pas être au milieu de la troupe, il ne veut pas porter de FAMAS, son placard de décorations ne tient pas....
Il ne fait pas trop chaud. La cérémonie est assez rapide. Ouf, c'est la dernière du mandat. Non, il reste encore le 08 mai.
Nous allons boire un verre chez Mathieu et je rentre dans ma chambre pour mettre à jour ce foutu blog. Les autres vont dîner. Je me contente de quatre caramels chocolats Klaus fabriqués en France par Chocolat Klaus S.A. 3,rue Victor Hugo 25500 MORTEAU. C'est ce qui est marqué sur l'emballage. Ils sont durs comme de la pierre et proviennent d'une vieille boîte de rations qui trainait dans mon armoire. Je me rassure, ils sont consommables jusqu'à fin 01/2012.
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SOIXANTE DOUZIEME JOUR
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| Ca donne soif tout ça |
Une sempiternelle bière Gala en guise d'apéro et puis nous allons au déjeuner, filet mignon de porc avec gratin dauphinois. Cela ne me dit pas grand-chose, je préfère quelques tranches de charcuterie, jambon cru, rosbeef, magret fumé avec un peu de salade, deux morceaux de fromage et voilà tout.
Je passe l'après-midi à classer mes photos,à lire et à regarder la télé. Je ne vais même pas dîner, une soupe me suffit.
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SOIXANTE TREIZIEME JOUR
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| Hmmm, ça a l'air bon |
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SOIXANTE QUATORZIEME JOUR
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| A chacun sa part |
Nico emmène les pilotes du Transal faire une petite ballade. Il tombe en panne sur le chemin du retour. Il nous appelle au secours. Il réussit à rentrer à la base avant d'être dépanné.
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SOIXANTE QUINZIEME JOUR
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| Les convives |
Aujourd'hui, jour férié au Tchad, en rapport avec la naissance du prophète Mahomet. Donc pas de personnels civils, donc pas d'ordinaire, donc pas de petit déjeuner, pas de déjeuner, pas de dîner. Chacun perçoit une boîte de ration de campagne et une baguette de pain.
Nous faisons un petit-déjeuner colonial avec nos colis, produits d'Alsace, produits de Bourgogne, produits d'ailleurs.
Pour le déjeuner, avec le service médical et quelques autres, nous allons à la Rose du Sable, un restaurant camerounais en ville. La plupart choisit le menu du jour, un N'Dolè avec du riz blanc, 4 500 frcs CFA. Le plat n'est pas mauvais mais il ne me convint guère, peu de viande, une sauce un peu amère, pas de véritable saveur. Seul la purée de piment est excellente.
Nous sommes de retour pour 14h00. Nous nous précipitons dans nos chambres pour profiter, enfin, de leur fraîcheur climatisée.
Le soir, je partage mes produits régionaux récemment arrivés avec nos trois pompiers, dans leur popote.
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